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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 20:03

On peut dire  que ça sent le renard  au Chezal Huguet...

Renard

Pas de bol pour toi Éric... Je suis plus rapide que toi...

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 12:10

le 06 nov 2011J'ai prélevé ce renard lors d'un affût au sol. Alors qu'il était en train de "muloter", il s'est rapproché de moi. Arrivé à une douzaine de mètres j'ai pu armer mon arc et attendre qu'il soit dans une position adéquate. Au moment où il se met de travers, je décoche ma flèche à 10 m (les deux poumons sont atteints). Le renard fait 2m et ne se relèvera pas.

 

Ervan.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 17:51

Deux petites blessures, deux résultats différents 

 

Les blessures de chasse même minimes ne doivent pas être prises à la légère. Même une blessure semblant peu grave peut s’avérer source de complications assez inattendues.

 

Voici le récit de deux blessures aux fins différentes.

 

La première :

Lors d’une chasse au grand gibier, un archer flèche un chevreuil. Nous lui laissons le temps de se caler dans un coin en attendant que l’hémorragie fasse son travail, puis nous démarrons la recherche.

Après une recherche un peu mouvementée, nous retrouvons le chevreuil, c’est une chevrette, elle n’est pas morte il faut donc la servir.

Avec une dague portant une belle lame, l’archer saute sur la chevrette, la ceinture, et dans le même geste pique au cœur. Tien ! Une épine chatouille le pouce de l’archer. Ah non ! C’est la lame après avoir traversée la chevrette qui est venue couper le dessus du pouce.

Résultat, les tendons sont indemnes mais de peu, 5 points, et non pas 10 jours de cicatrisation mais presque un mois, et le pouce va bien, malgré le risque d’infection puisque la lame avait traversée le chevreuil avant de couper le haut du pouce.

 

 

La seconde :

Lors d’une chasse aux Ragondins, dans l’espoir de surprendre un bel animal entrevu la semaine précédente, je vais me poster sur une digue.

Voulant à la fois aménager une bonne fenêtre de tir et ne pas entraver le fil de mon traceur (gametracker), j’entreprends de couper des joncs………..

 

Eh là tout s’enchaîne :

- Je prends mon couteau de chasse (tout neuf, arrivant de chez le coutelier) et je coupe. Tenant d’une main les joncs et de l’autre ma lame (bien entendu toujours plus vite,… je ne veux pas rater le ragondin de 20h45 !!!!).

 

Au bout de quelques secondes, AIE !!!!!! Une vive douleur se fait sentir à ma main gauche, FLÛTE, je viens de m’entailler l’auriculaire au niveau de la 2ème phalange (malgré le port de gants de sécurité).

La plaie saigne abondamment, trop, il faut aller aux urgences. Arrivé sur place, le médecin urgentiste nettoie la plaie (de la taille d’une pièce d’un centime et profonde de 3-4 mm), et me fait un pansement, en gros,  rien à signaler.

2 jours après (dimanche), une infirmière refait mon pansement, rien à dire, la plaie est propre, normalement dans 3 semaines tout sera rentré dans l’ordre.

Mardi : on refait mon pansement, et là mauvaise surprise la plaie est nauséabonde (de la fibrine apparaît dessus), mais l’infirmière me dit que c’est normal et que la cicatrisation a commencée. Je lui dis qu’en plus du Doliprane contre la douleur je prends également du Nurofen, elle me dit qu’il n’y a pas de contre-indication.

Mercredi : j’ai mal, ayant un doute je vais voir mon médecin traitant qui me prescrit un antibiotique et me demande de revenir le voir en début de semaine prochaine. Mais pas lieu de s’inquiéter, d’autant que, vu les contorsions que je fais lorsque l’on nettoie ma plaie et la taille de celle-ci, je passe pour une chochotte.

 

Jeudi et Samedi : re-pansements, toujours pareil, odeurs, douleurs et normalité, le petit « rôti de veau » se porte comme un charme. Mais là, cela ce complique, car à cause de la douleur, je ne dors pas pendant 2 nuits.

Je retourne voir mon médecin, qui à ce moment ne rie plus du tout. En effet, il m’envoie sur le champ à la clinique de la main à St Jean de Braye et me lâche : « Maintenant vous avez le droit d’avoir mal ! ».

 

Blessure.JPGAux urgences de SOS mains, après avoir examiné ma plaie, la réaction du chirurgien que je vois, m’inquiète un peu : «  Vous allez rester ici,  et si vous êtes à jeun, vous passez au bloc cet après-midi ????».

Sur la table d’opération, je sens bien que le chirurgien malmène quelque peu ma main, mais bon il sait ce qu’il fait. Jusqu’au moment où il se retourne vers moi et me dit : « l’infection est importante, j’ai incisé jusqu’à la base de votre doigt pour le nettoyer, je vais tout faire pour le sauver mais je dois tout de même vous parler d’amputation. ». Euh comment dire….. ?????? (nous étions Lundi).

Dès le Mercredi, la dernière phalange de mon auriculaire se nécrosait, et malgré toute la bonne volonté de l’équipe médicale et les litres d’antibiotiques qu’ils m’ont prescrits, le chirurgien m’a amputé le Mardi suivant

( 8 jours après mon admission à la clinique )  à la moitié de la 2ème phalange.

 

Voilà, ce qu’il m’est arrivé (bien à moi, et pas aux autres), dans l’absolu il y a bien pire et bien plus grave et cela aurait pu l’être.

 

La première blessure a eu une issue plus heureuse que la seconde, dans les deux cas les soins du corps médical ont été sollicités, sans remettre en doute les qualités des uns ou des autres, nous ne connaitrons jamais les raisons de l’issue de la seconde, mais le fait est, une petite blessure peut devenir invalidante, et même très dangereuse, à chacun de veiller à ne pas refaire ces erreurs.

Le nettoyage de la plaie est impératif, mais ne suffit pas parfois, la meilleure solution est d’être vigilent. Le vaccin antitétanique est obligatoire, et doit être renouveler tous les dix ans, après un certain âge c’est une chose que l’on oublie, regardez votre carnet de santé.

 

P.S : L’archer de la première histoire est votre serviteur, sur le coup nous n’avons pas rit, mais après j’en ai entendu parler un moment, le petit mot de ma femme : « tu pense qu’elle pouvait se sauver la chevrette avec toi sur le dos ??? Pourquoi tant de précipitation ! »

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 11:07

 

Dérive en silence vers le ragondin albinos Ragondin albinos repéré

 Franck HOCQUET 10 avril 2011

 

Classe verte pour un ragondin albinos
Première sortie hier en Loire de l'année. J'emmène en canoë mon fils, un copain et son correspondant allemand. Un beau Soleil et de magnifiques berges où le printemps s'installe nous accueillent. Après un rôdage des manoeuvres, les mousses emmènent l'embarcation dans les règles de l'art : à proximité de la
berge et (à peu près...) en silence : des oiseaux, un castor et des ragondins sont ainsi surpris et admirés. Un gros ragondin albinos retient notre attention.
Je prends le temps de le photographier avant de le tirer. Découverte de l'acte de prédation avec un arc pour ces jeunes gars qui ont apprécié la sortie. Un bon moment passé hier après-midi sur la Loire avec de futurs Nemrods ? Mon équipement est toujours le même.
Cordialement, franck

 

C'est en amenant les jeunes avec nous qu'ils vont être informés et formés à notre passion, ce sont les futurs chasseurs. (Philippe)

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:06

"Posté dans une lisière parsemée de ronciers , je vois ce brocard ce défiler dans les ronces.

Il vient droit sur moi! Il passe l'arbre à une dizaine de mètres et soudain s'arrête!!!! Je suis sûre de mon atteinte, s'est décidé, je tire. La flèche part et le frappe en pleine poitrine, il repart lentement et tombe à plusieurs reprises avant de s'écrouler définitivement à une trentaine de mètres!

Ma flèche était une carbone rebel munie d une trilame woodman de 150 grains propulsée par mon recurve de 63 livres!"

Eric 2

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 16:40

Cerf

 

Ce dimanche, c’est avec plaisir que je me rends à VELLES,  au sud de Châteauroux, à l'invitation de Pascal LEPRON, président des chasseurs à l'arc BERRY- BRENNE, pour participer à une chasse aux gros gibiers.

 

Je ne connaissais ni le lieu de chasse, ni les participants. Donc, en ce qui me concerne, la première battue consiste à repérer les archers berrichons disséminés au milieu des très nombreux randonneurs et vététistes qui, eux aussi, s'étaient donnés rendez vous sur la place de l'église !!!

Ce premier rapproché s'est finalement passé sans encombre et après avoir retrouvé 2 «CABSIENS» (merci Bertrand pour les photos), tout le monde rejoint le territoire de Jean Patrick ORDONNEAU qui nous accueille chaleureusement.

 

Pour la troisième battue, je me trouve en bout de ligne près d'un chemin étroit et d'un fossé.

La traque n'a pas débuté qu'une harde d'une douzaine de cervidés se défile dans mon dos à une vingtaine de mètres. Au milieu de plusieurs grands cerfs, j’en repère un dont les bois sont blancs et qui porte un bois cassé d'un coté ce qui, compte tenu des consignes du matin, autorise son tir. Je prends la visée alors que les animaux sont arrêtés à une vingtaine de mètres de moi. Malheureusement, derrière l'animal visé alors en plein travers, est arrêté un second cerf. Je patiente et après quelques instants qui me parurent cependant durer longtemps, ce dernier avance de quelques pas, aussitôt je lâche ma flèche. Je perçois mon atteinte trop en arrière, instantanément la harde s'éclate et l'animal tiré suit 3 autres cerfs.

Immédiatement, je sonne le cerf tiré que Vincent répète plus distinctement…et Jean Patrick sonne la fin de la battue.

Rejoint par mes voisins, je recherche ma flèche en vain. Du sang marque la voie de fuite en quantité assez importante. La flèche est retrouvée recouverte de sang à environ 150 mètres de l'anschuss. 4 cerfs ont été vus par Jean Noel traverser une plaine, dont un trainant à l'arrière des autres et ayant un bois de cassé.

La décision est prise d'attendre le début d'après midi pour entamer la recherche.

Après un repas plein d'incertitudes (!!!), Pascal, Gilles et ses chiens, Jean Noel et moi-même, nous nous lançons dans une recherche qui s'annonce difficile.

Nous rejoignons la plaine ou les cerfs ont été vus le matin et retrouvons facilement les pieds et quelques gouttes de sang. La chienne prend immédiatement la voie et c'est parti pour une marche rapide le long des haies. Nous atteignons une zone plus sale dans laquelle les chiens manifestent un intérêt certain. Le cerf est relevé avant que l'on est eu le temps de réagir malgré un sprint derrière ATHOS le drahthaar. Du sang est retrouvé au saut de la route et nous poursuivons la voie vers un bois clôturé.

Du sang se trouve de l’autre coté de la clôture et sur le grillage, mais avant de poursuivre il convient d’obtenir le droit de suite. Ce laps de temps permet à chacun de reprendre son souffle, puis c’est reparti. L’animal a dû récupérer de son effort car plusieurs reposées très marquées sont visibles sur le tapis de feuilles mortes. De nouveau, la chienne reprend la voie sans hésitation et nous conduit au milieu de bois clairs jusqu’à un grand étang. La poursuite dure depuis déjà 2 heures et les marques de sang ont disparues de la voie. Une ile se situe à environ 80 mètres de la rive et on imagine que le cerf a pu se réfugier à cet endroit. Gilles décide de retourner au grillage afin de vérifier la voie.la chienne la reprend sans aucune hésitation et quelques de sang sont repérées. Le garde des lieux nous rejoint et nous propose gentiment d’aller en barque vérifier la présence de l’animal. Il s’avère que celui-ci n’a pas gagné l’île, mais il est évident qu’il a pris l’eau. Le doute commence à sérieusement gagné les esprits. Gilles propose de faire le tour de l’étang afin de vérifier la sortie de l’eau de l’animal. Le garde exprime sa réticence car il craint que l’on dérange le territoire. Jean Patrick qui est consulté par téléphone nous demande de stopper et c’est avec frustration et déception que l’on commence à rebrousser chemin. Finalement, le garde autorise à ce que la bordure soit vérifiée sur une centaine de mètres. Rapidement la chienne marque, le cerf a simplement fait une boucle dans l’eau puis est ressorti. Gilles entre dans une parcelle de genets et annonce aussitôt le cerf qui est à nouveau relevé. Chacun d’entre nous entame un nouveau sprint et Gilles qui avait immédiatement lâché ATHOS, annonce un ferme. Le garde des lieux est le premier sur les lieux et met fin à cette poursuite. Il est environ 17h30.

Finalement, mon atteinte était plus en arrière que je ne le pensais. En effet, la découpe a permis de constater que le foie avait été atteint.

Un grand merci donc à Gilles CHANTELOUP et ses chiens, à Pascal et Jean Noel qui ont activement participé à la recherche, à Jean Patrick, sans qui cette journée n’aurait pu avoir lieu et à l’ensemble du groupe présent pour leur accueil.

arc bowtech diamond 60 livres, flèche rebel hunter 6075, trilame Montec G5

 

 

Ludovic DEWAELE

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 17:18

Lundi 07 février, à la demande du maire d'une commune je vais visiter le lagunage, parce qu'il y aurait beaucoup de ragondin.

J'arrive sur place, rien sur l'eau, rien sur la berge, je pars faire un tour, mais je laisse l'arc dans la voiture. J'ai à peine fais 20m qu'un ragondin calé le long de la berge en contrebas se précipite dans une buse.

Eh flûte!!!

Je retourne cherche mon oneida et hop je fais le tour en surveillant la dite buse. Aucun autre ragondin, je reviens à coté de la buse et cherche une sortie, mais ne la trouve pas.

Puisque c'est ainsi, je vais attendre un peu.

après 5 minutes, un rond sort de la buse. Il n'est pas loin mais va-t-il sortir dans l'instant ou partir et ressortir on ne sais où?

Quelques ronds encore, il doit être très prudent, il m'a semblé de belle taille, mais ce n'est pourtant pas un coin très fréquenté. Plus qu'une chose à faire attendre!

 

Cela fait 15minutes que je suis en place, rien sauf un petit rond de temps à autre.

20 minutes, toujours rien!

25, pareil!

30, il en met un temps à se décider!

35, enfin une moustache et hop il rentre encore!

37, la tête pointe en dehors, et il rentre!!!

 

40, le revoilà, la tête, le coup (alouette, à non c'est autre chose), il sort enfin et contourne aussitôt  la buse et se rapproche de la berge. Il est calme, m'a oublié, je place mon viseur, OK! Je lâche ma flèche, pleine nuque, mort instantanée. (mais j'ai raté la touffe d'herbe d'à coté. )

 

rag lagunage Mennetou Philippe

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 20:20

Une bonne connaissance de la faune est importante à la chasse à l'arc mais une bonne paire de lunettes est indispensable pour éviter de confondre une touffe d'herbe avec un ragondin.

Eric-1.jpg

Bravo Eric !!!!!!

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 16:18

Voici le résultat de la journée de chasse avec Yves, Gilles, Jean Pierre et Eric.

 

sortie rag

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 21:07

Après une matinée de traque pauvre en rebondissement, je m'en vais, après le repas ... pour le poste sur le bout de l'aterrissement de l'île du lac. Entouré d'eau, je m'étais posté au plus loin. Quel froid extèrieur, mais quelle chaleur intèrieure ... quand arriva sur moi un gros sanglier d'environ 120 kg.
De face, impossible de le flècher, en plus il galopait et il fallait que je me pousse. Je me suis demandé s'il n'allait pas falloir que je saute à l'eau... Ouff !!
Deux minutes plus tard, un autre plus raisonnable arrive, aucune pression, mon pouls semble normal. Même chemin, il arrive de face. Mais arrivé à ma hauteur, il se trouve à 5-6 mètres, il est bien positionné plus de profil mais pas encore 3/4 arrière. Arc bandé, je décoche alors ma flèche. Droite au but, l'animal réagit et s'enfuit.

 

1er sanglier Jean Pierre


Je décide alors d'appeler Guillaume et ARKO.

 

sanglier de loire 020


ARKO se lance sur la trace de mon sanglier, Guillaume derrière pour le motiver.
40 mètres plus loin, le chien tombe sur l'animal qui était mort.
L'émotion de mon premier sanglier arrive. Merci à ARKO et son maître.

 

Arc : recurve samick spikeman 52#
Lame : bilame
Sanglier : femelle de 25 kg touchée mortellement (Coeur, Poumon, foie)

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