Voici le premier gibier prélevé par un jeune archer, la JFO en poche depuis cette année, et il tue un sanglier comme premier gibier à l'arc.

Voici le premier gibier prélevé par un jeune archer, la JFO en poche depuis cette année, et il tue un sanglier comme premier gibier à l'arc.
Il est 10 heure en ce matin pluvieux du 14 novembre quand nous sortons de la ferme des barreaux , après la grand messe, donnée ce jour là par jean louis, à tous les archer sur les consignes de sécurité et le règlement interne . (récurent mais au combien indispensable).
Nicolas, Serge, Guillaume, et moi même allons "explorer" un petit îlot afin d’y déloger une petite population de sangliers.
Serge et Nicolas en place de traqueurs, Guillaume et moi postés.
Il est plus de 11heure quand Nicolas et Serge arrivent à ma hauteur sans avoir vu un animal, soudain Nicolas me fait signe que des animaux se dérobent devant lui.
5 à 10 minutes s’écoulent quand à ma gauche j’entends un animal longer la rive en traversant les ronciers, l’animal sort à une dizaine de mètres de moi. Je le laisse approcher à 6 ou 7 mètres, il est là, à peine de profil quand je décoche.
Il dresse les oreilles et vient droit sur moi . Craignant une petite gâterie de sa part pas forcément agréable, je le repousse d un coup de pied au boutoir (pas très académique j'en conviens).
Il continue alors vers un roncier, mais commence déjà à tousser sérieusement, il se couche à l’intérieur, puis quelques secondes plus tard, pousse son dernier soupir.
Bien que l’ayant à vue, j’attend quelques minutes avant de décorer quelques arbres de papiers toilette (senteur "fruits des bois) pour marquer l’endroit où gît le sanglier.
Sur le chemin qui me conduit à mes camarades je jubile, je viens de prélever mon premier sanglier à l’arc, avec cette fameuse lame HOWARD HILL que j’avais eu tant de mal à trouver.
Ce sanglier est une laie de 63Kg, elle a succombé à une flèche de cœur et poumons, en moins de 20m, la preuve qu’un tir bien placé est très efficace, à l’arc comme à la carabine.
A bientôt amis du Cher et de la Nièvre.
ERIC
arc hoyt ultra mag, 58 livres,
Encore une fois Guillaume nous a organisé une chasse parfaite.
Le samedi 21 Novembre 2009, nous étions à nouveau une quinzaine d'archers.
(Attention à la position de ton index sur le fût !!!)
A mi-journée, nous n'étions pas encore dans les chiffres de la fois précédente au niveau du nombre de lièvre vu.
Lors d'une chasse au chevreuil dans le Loir et Cher, un archer aura l'occasion de tirer son premier chevreuil.
La flèche n'est pas bonne, il va falloir tout le savoir faire d'une équipe de recherche pour retrouver cette chevrette.
C'est ainsi que Arko et Guillaume se sont lancé dans une recherche, 2h30 après le tir.
Le chien prend bien la voie, malgré les boucles réalisées par la chevrette, il va déjouer toutes les ruses, parfois en reprenant son pied très en arrière, mais guillaume le sait, il connaît le travail de son chien. Après une recherche dans les épines, la chevrette sort du taillis et entre dans un autre, elle sera servie rapidement.
Les honneurs seront rendus au tireur, mais bien entendu à l'équipe de recherche, c'est le premier chevreuil fléché que Arko retrouve.
Bravo à vous deux.
Cette année encore, Guillaume nous a organisé une chasse passionnante et pleine de superbes moments.
Le samedi 24 octobre 2009, nous étions une quinzaine d'archers bravant un temps maussade.
Après un café, les consignes du matin nous ont été lues avant le départ pour les premières plaines.
Accompagnés de chiens bien en mains, les premiers gibiers se sont montrés : faisans, perdrix, lièvres étaient au rendez vous pour le plus grand plaisir des chasseurs.
Pas moins d'une quinzaine de lièvres ont été vus, bravo Guillaume, belle gestion de territoire!
Tous les archers présents ont tiré, si certaines flèches ne sont passées loin, d'autres étaient un peu en retard.
Chacun d'entre nous a passé une très bonne journée.
Sur les bords de la rivière du NOYER, Gilles et moi sommes partis pour une soirée chasse. Dix neuf heures, quelques-uns d'entre eux sont de sortie mais peu approchables car ils nous repèrent vite. Un peu plus loin, une grosse femelle et un petit broutent l'herbe en plein champ à une vingtaine de mètres de la rivière. Je tente une approche d'une cinquantaine de mètres puis à sept huit mètres, je décoche une première flèche sur la mère, plein travers. Elle trouve la force de courir, mais elle est touchée mortellement. Le petit détale aussitôt dans une autre direction, je décide de tirer le fuyard à une quinzaine de mètres. Flèche bien placée tirée trois quarts arrière. La mort sera rapide pour l’un et l’autre. Nous continuons alors et une deuxième situation identique se présente à nouveau à moi. Approche et tir de la mère identiques, j'en ai le souffle coupé. Le petit, déboussolé, reste sur place. Je le tire, mais raté. Son attitude m'avait déstabilisé. Après coup, je vais chercher ma flèche et je me rends compte que c'était une flèche mal placée mais qui fut efficace. On continue notre épopée, juste à la dernière minute, avant notre départ, j’entends de nombreux ragondins sauter à l'eau. La nuit tombant, nous commençons à ne plus rien voir. Je m'approche de l'eau car on les entend encore, et je vois ce tout petit calé sur le bord à un mètre cinquante en dessous. Flèche plein travers, il succombe. Soirée exceptionnelle pour moi, cinq flèches tirées, quatre ragondins morts. Matériel : MAMBA 55#, Flèches 2216 équipées de tri lame.
PS : Gilles : « tu as prélevé tellement de ragondins qu'on a vu le niveau de la rivière baisser de plus de 50 cm en quelques minutes... »
Olivier
Il se raconte qu'il existe depuis des temps immémoriaux des êtres étranges et bizarres qui hantent les forêts du Berry. Mi-hommes mi-animaux, ils errent depuis des millénaires à travers les bois et les forêts munies d'arcs et de flèches. Les plus vantards osent même prétendre qu'ils en ont rencontré un au détour d'un chemin creux. A chaque fois la description est la même. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis subitement retrouvé nez à nez avec un de ces êtres que je croyais imaginaires. J'ai eu à peine le temps de voir filer la bête vive comme l'éclair dans sa robe sombre inimitable et se faufiler à travers les fourrés avant même d'avoir eu le temps de dire OUF. J'ai eu à peine le temps de sortir mon appareil photo et de déclencher qu'il disparut dans les taillis avec une vivacité qui ne peut être que surnaturelle. Je restai là, assis, éberlué quelques minutes avant de me rendre compte que j'avais été en contact avec un homme-sanglier et que si la photo n'avait pas été réussie, on ne m’aurait jamais cru.
Attention à vous quand, désormais, vous vous promènerez dans nos forêts ou ces alentours.
Si vous en avez des nouvelles, n’hésitez pas à me contacter.
Olivier